Important Notice: this service will be discontinued by the end of 2024 because for multiple years now, Plume is no longer under active/continuous development. Sadly each time there was hope, active development came to a stop again. Please consider using our Writefreely instance instead.

de bien vils tours!

je m’emmerdais un peu cette nuitée et j’ai lu quelques bandes-dessinées empruntées à la bibli y’a un tit moment maintenant (et il est bientôt temps de les rendre et m’en reste encore une que je lirai et chroniquerai demain)

couverture de sorcières de chabouté

je vais d’abord parler de sorcières par chabouté, sa première bd, dont j’ai ici emprunté la première édition chez le téméraire, avec une édition plus récente chez vents d’ouest avec des planches en noir et blanc d’après la bédéthèque. au fin fond de la campagne de la france profonde, des récits (ultra)courts parlant de bêtises et de mesquineries humaines et souvent en rapport (plus ou moins direct) avec la sorcellerie donc. c’est glauque à souhait et on en redemanderait presque si l’humour noir quelque peu douteux ne se moquait pas autant et si souvent des péquenaud.es… les histoires s’enchainent sans prétention en reprenant des déclinaisons classiques sur le thème mais chabouté brille par la façon dont il arrive à mettre en scène et narrer ses récits en un format aussi court, avec des chutes bien senties et une composition au top. un tit truc à déplorer: les designs des persos me déplaisent alors que j’adore le dessin et le style par ailleurs…

niveau d’emmerdement: on voit pas le temps filer, sérieux… 0 /10

note générale: 4,5 à 6 / 10

couverture de lueur de nuit d’olivier boiscommun

deuxièmement, je passe à la lueur de nuit d’olivier boiscommun chez glénat, une histoire fantastique là aussi, cette fois parlant de famille et de chagrin. pour l’histoire donc: en introduction et un peu en aparté, en pleine mer, une famille de trois coincée dans une tempête se retrouve à devoir faire appel à de mystérieuses chandelles pour y échapper, sauf que celles-ci s’éteignent et après la mort du père, la mère laisse une chandelle au fils, le laissant orphelin. puis on passe direct quasi sans transition dans une autre partie de l’histoire: trois enfants orphelins d’âges variés fuient un flic qui les poursuit pour un vol à la tire et iels se retrouvent dans un manoir qu’on dit maudit et où on y retrouve l’enfant orphelin de l’introduction. bref, une histoire somme toute classique de deuil et de famille… plutôt bien ficelée, avec une chute assez bien pensée et amenée, au dessin à l’aquarelle que je absolument adoré sauf au niveau du design des têtes des persos, qui font pas très très raccord avec le style général. j’ai aussi plutôt bien aimé le language utilisé, très argotique, qui colle bien aux persos et va très bien avec ce récit aux allures de conte.

niveau d’emmerdement: là encore pas vu le temps filer. 0 à 1 / 10

note générale: 5 à 6 /10

couverture de la couleur de l’air d’enki bilal

enfin, c’est au tour de la couleur de l’air d’enki bilal, à retrouver chez casterman, un récit de sf absurde que je ne savais pas faire partie de coup de sang, une trilogie quelque peu décousue si j’ai bien compris? et dont c’est ici le dernier tome. alors déjà pour l’histoire, j’ose pas trop la décrire tant elle est justement décousue et absurde à donf: grosso modo, on suit les récits de quatre groupes de personnes qui s’entrelacent très vite: un groupe qui a recueilli deux jumelles orphelines au sein d’un dirigeable à la base destiné à s’écraser sur un congrès de la paix et dont les membres se mettent, à chaque passage du ballon dans un nuage, à parler en citations en tous genres, un couple aux mains d’un cannibale monté sur des zèbres, un trio suivant un nuage en forme de flèche et une femme et un dauphin génétiquement modifié et hybridé à un homme qui finira par sortir du corps du dit animal… ouais, comme je disais, c’est nawak… et le délire s’arrête pas là. et j’ai compris que dalle, à part que la planète se remodelait elle-même suite à un “coup de sang” et changeait sa propre géo/topo-graphie car marre de l’humanité. sinon, bah, on retrouve toujours la patte de bilal, avec sa palette graphique de mixed-media sauf pour toute la première partie, assez pauvre en couleurs, ce qui est fait exprès, et les persos elleux-mêmes remarquent le changement dés qu’il s’opère. et vu que je n’ai lu que ce tome, je ne sais pas si on peut dire que les persos sont attachants ou quoique ce soit. (à ce propos, il faudra que je le lise les deux autres tomes je crois…) bref, à voir, à voir…

niveau d’emmerdement: 4 à 6 / 10 (ouais, on s’emmerde un peu voire pas mal)

note générale: 4 à 5 / 10