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tout jaune! du jaune partout!

insert that “you’re dead” song by norma tanega here you will see why soon enough

couverture du livre jaune de michael roch

pour la chronique du jour, ce sera le livre jaune de Michael Roch, sorti aux éditions mü, une novella fantastique (voire fantasy) teintée d’un drame romantique. (j’hésite à le décrire comme “romantique” mais bon…)

pour faire court: le pirate jacq crochet se réveille sur les rivages d’une ville mystérieuse où l’accueille un aveugle du nom de maar qui se dit être l’œil du roi jaune, un homme qui a lui aussi aimé ananova, la femme qu’a autrefois aimé crochet et que ce dernier aime toujours. se pensant mort, et donc dans un afterlife, crochet se met en quête du roi jaune, afin que celui-ci lui délivre le trésor qui lui permettra de retourner à la vie dans le monde des vivants. et donc oui, il y a quelques allusions à des trucs en lien avec les pirates mais surtout avec le personnage de crochet.

alors, déjà une tite chose à savoir: j’ai pris le livre aux intergalactiques à lyon et suite à un commentaire de ma part quant aux stéréotypes misogynes qu’il avait utilisés dans Tè Mawon et qui m’avait gênée, Michael, qui est fort sympathique au demeurant, m’informe que le livre jaune contient lui aussi de la misogynie ou/et des stéréotypes misogynes… (je sais plus trop) je le remercie pour sa prévenance car oui, il y a des stéréotypes, mais plutôt d’ordre patriarcal que strictement misogyne. par exemple, l’attente hétéro-monogame-centrée qu’une femme doive être avec un seul et unique homme sur la durée une relation (voire toute sa vie) et la jalousie quasi(?) maladive d’un homme vis-à-vis d’une femme qu’il a aimé lorsque celle-ci s’éprend d’un autre et veut être libre dans ses relations. (d’ailleurs à propos de ce genre de stéréotypes, Michael m’a dit que pour ses prochains récits, il n’en ferai pas (du tout ou autant chais plus ) usage! affaire à suivre, comme on dit! )

et donc pour en revenir au livre en question: j’ai encore une fois été assez mitigée ; d’un côté on a la première moitié de l’histoire qui est très confuse niveau narration et enjeux et les persos sont pas forcément très développés (mais ça encore bon osef vu la courteur du récit…) de l’autre, l’écriture et le style me plaisent beaucoup et le texte est imprégné d’une poésie très présente tout au long du récit. et puis la conclusion est assez cool au final, avec un retournement bien réfléchi/posé!

bref, j’ai accroché un peu plus à la seconde moitié qu’à la première…

et petit aparté: le fait que j’ai été prévenue cette fois a certainement aidé à niveler mes attentes en conséquence et du coup j’ai pas vraiment eu de déception (en y réfléchissant un peu, je crois bien que l’enthousiasme très contagieux de mathias de la volte à propos de tè mawon, rencontré quelques mois avant sa sortie, m’avait un peu trop contaminée, résultant ainsi en une belle déception de ma part…)

niveau d’emmerdement: ben, c’est tellement court quoi… 1 à 2 / 10

note générale: 6 (voire 5) à 7,5 / 10