Important Notice: this service will be discontinued by the end of 2024 because for multiple years now, Plume is no longer under active/continuous development. Sadly each time there was hope, active development came to a stop again. Please consider using our Writefreely instance instead.

l'eden des critiques courtes de mangas...

voilou une flopée de critiques courtes de mangas lus plus tôt dans la semaine pour aujourd’hui…

Eden: It’s an Endless World! - Perfect Edition T02 de Hiroki Endo chez panini, traduit par arnaud takahashi

le combat acharné contre le propater continue de faire rage et on en apprend plus sur le passé des persos, surtout kenji, un des mercenaires, qui fait le plus souvent usage de lames et qui a eu affaire au propater et à ses aeons… mais aussi le passé de wycliffe et cachua.

l’histoire embraye pour de bon et intrigue un peu plus, avec pas mal de flashback qui nous en apprennent sur le closure virus et ses mutations possibles et le propater.

le dessin est toujours aussi détaillé et beau, même dans le gore et la violence, avec une composition qui dessert les scènes de bataille.

je continuerai sûrement à lire la série

niveau d’emmerdement: 0 à 2 / 10

note générale: 6 à 8 / 10

couverture du tome 2 de flow par Yuki Urushibara, présentant les deux protagonistes dans des escaliers, l’une étant sens dessus dessous comme si elle marchait sur un plafond

le second tome de Flow par Yuki Urushibara chez kana

ah, les flows, ces bien curieux phénomènes pouvant être amplifiés ou causés par les émotions humaines, ce qu’ils continuent de m’intriguer!

hirota (qui resemble décidément vraiment trop à ginko, en plus laidback et lazy) continue son travail d’expert des flows au côté de chima, anciennement trentenaire et employée de bureau qui a rajeuni jusqu’à son enfance suite à un flow. entre autre, dans ce second tome, on croisera (littéralement) la route d’un flow qui nous amène où on en a envie (mais que se passe-t-il si on a envie de rien?) chima retrouvera en partie son apparence d’avant mais comme hirota s’en doute (et nous aussi) ce retour à “la vie normale” ne pouvait être que temporaire et enfin un flow temporel, de nouveau, nous donnant une fenêtre sur l’avant d’une certaine petite catastrophe locale… (cette dernière partie m’a assez émue)

j’aime toujours autant cette mangaka et son dessin… et aussi ce manga fantastique (plus surréel tout compte fait) en tranche de vie, sur une idée de base pas forcément originale mais bien exécutée et exploitée. j’ai hâte de pouvoir lire le dénouement de cette série dans le prochain tome!

niveau d’emmerdement : 0 à 3 / 10

note générale: 7 à 9 / 10

couverture du tome 5 de magus of the library de Mitsu IZUMI

tome 5 de magus of the library de Mitsu IZUMI chez ki-oon, ou une ode aux livres et bibliothèques! (et accessoirement aux bookwyrms xD)

shio, maintenant apprenti kahuna à la bibliothèque centrale, peine toujours autant à suivre en cours et à rendre ses exercices à temps comme deux ou trois autres kahunas dans sa classe, à l’exception du sport où il est l’éternel premier… devant une autre kahuna qui a l’air de l’envier. on en apprend un peu plus sur la condition des femmes dans cet univers, à qui le métier de kahuna offre une des opportunités d’être indépendantes. on fait aussi le tour des différents départements de la bibliothèque, qui se disent tous, sauf un, être le plus important! et enfin shio fera la rencontre de tei, une shitoralpol dotée d’un mana tel que la plupart serait blessé.e en l’approchant et elle vit donc coupée du reste de la classe et se sent très seule, elle est aussi la favorite pressentie comme prochaine archimage. (on en apprend un peu des magouilles entourant la bibliothèque) shio fera aussi sa première expérience de haine pure et simple à son encontre à cause de ses origines en tant que métis…

et ça continue d’être un gros coup de cœur, especially as a bookwyrm and also an ex bookbinder apprentice! j’adore tout, l’histoire avec le côté politique intrigue toujours pas mal, le worldbuilding est bien foutu, les persos sont super attachants! et le dessin et la composition sont magnifique… bref, j’adooooreeeeuh!

pas de note pour ce manga, tant j’aime! (pour la seconde fois^^’)

couverture du Tome 1 de Shikimori n’est pas juste mignonne par keigo maki

Shikimori n’est pas juste mignonne Tome 1 et 2 de keigo maki chez meian

shikimori, une fille toute mimi, est en couple avec izumi, un garçon avec tellement de poisse à revendre que bon, il lui arrive pas mal de trucs dans son quotidien… bien heureusement, shikimori est tellement cool qu’elle arrive à le sortir indemne dans la plupart des cas!

this manga is way too sweet for anyone sugary warning à tel point qu’on s’éprend vraiment avec cette romance lycéenne des plus banales. l’histoire est marrante et très chaleureuse (mais ça risque d’être répétitif sur la longueur, par contre) le tout est servi par un dessin tip top, qui rend très bien, entre autre, à la fois la cuteness et la coolitude de notre protagoniste principale…

en bref, j’ai vraiment adoré cette ’tite tranche de vie!

niveau d’emmerdement : 0 à 2 / 10 (à voir sur la durée ce que ça donnera)

note générale : 7 à 9 / 10 (à voir sur la durée)

Pink de Kyōko Okazaki chez casterman, un manga seinen datant de 1993

on suit les péripéties de yumi, une employée de bureau faisant du travail du sexe en boulot d’appoint notamment pour nourrir son crocodile et ses envies de shopping, sa petite sœur, keiko, sa belle mère (la mère de keiko) et le gigolo de sa belle mère, haruo.

c’est une critique du capitalisme assez loufoque et on se marre assez pour passer le temps. c’est un manga parlant de tds, un thème assez peu souvent abordé en manga (et encore plus rarement à l’époque) et aussi de sexualité et de famille “reconstituée.” (ouais, j’aime pas le terme…) le tout servi pour un dessin simple et rond, qui peut paraître assez brouillon mais va très bien pour cette histoire sans fard ni érotisme ni romantisation du tds. y’a quelques longueurs parfois, ça a pris un petit coup de vieux, et y’a pas mal de texte au final.

bref, à voir selon votre humeur, quoi.

niveau d’emmerdement : 3 à 5, voire 6 / 10

note générale : 5 à 6, voire 7 / 10